PBP2019 De Rambouillet à Brest

AYE je suis parti

Comme il n'y a pas eu de départ groupé il y en a plein la route un par un.

Avec toute cette attente et le manque de sieste les jambes sont lourdes et ne répondent pas et je vais commencer planté Je vais rapidement me trouver en compagnie d'un asiatique qui écoute de la musique à fond C'est rapidement insupportable et j'essaye d’accélérer pour le lâcher  et je suis enfin au calme. Pas pour longtemps car un groupe va me le ramener quelques km plus loin. J'irai bien me planquer à l'arrière du groupe pour m'abriter mais comme il est derrière cela fait trop de bruit.

Du coup je me met devant et j'accélère en espérant casser le groupe mais le bougre va un peu remonter et se positionner pas loin derrière moi.

Je serai sauvé dans la première portion de toboggans avant Nogent ou il va d'un seul coup partir devant un peu vite. Je le doublerai 10 à 20 km plus tard alors qu'il semblera avoir un coup de moins bien.

Dans la plaine ntre Nogent et Chateauneuf  je resterait tranquillou à l'arrière d'un groupe. Je me ferai interpeller par un participant ayant reconnu mon aillot. C'est en fait un participant de Breteuil, un club normand voisin du mien, qui a finalement pu s'inscrire à la fin suite aux 1500 préinscrits n'ayant pas donné suite. Comme il avait quand même continué les brevets il a eu son billet.

Je laisserai le groupe à l'entrée de Chateauneuf pour me mettre en mode nuit.

Les jambes tournent maintenant très bien et je vais passer la portion Longny mortagne sans problème. ce passe même mieux que sur le 600 au mois de juin. Après quelques hésitations je fais une pause soupe pâtes à la bolognaise à mortagne. J'attaquerai les pizzas de la sacoche  pour une pause plus courte à Villaines.

Certains commencent à fatiguer

C'est reparti toujours en pleine forme. Villaines arrivera sans problèmes et je ferai une pause plus courte en attaquant les pizzas mais cela ne passe pas trop. L'étape suivante est encore connue car même si cela n'est pas mon terrain de jeu habituel le 600 de montigny l'emprunte et j'ai donc encore révisé au mois de juin.

Une petite pointe d'inquiétude, en fait un enormeeeeeeeeeeeeee stress, en passant devant la tanière car je ne vois pas le stand de crêpes ouvert. Est ce qu'ils ont prévu d'être là uniquement au retour ou peut être qu'il n'y aura rien cette année?.

Arrivé à Fougeres vers 8h30 après un gros tour de la ville. Soupe et lasagnes en guise de petit déjeuner.

Je suis maintenant en Bretagne  pour 600km le temps de revenir à Fougeres. L'étape jusqu'à Tinteniac est courte et de mémoire assez facile. En fait cela montera plus que ce dont je me rappelais.

C'est sur cette étape que l'on va commencer à bien ressentir le vent que l'on voit avoir de face toute la journée. J'ai bien donné côté vent su les brevets notamment le 300 de Chartres avec environ 150km dans la tronche et dans la plaine. Et aussi sur le 600 lendemain de la tempête en juin avec 250km à l'aller et environ 100km sur le retour car il s'était amusé à tourner.

Sur cette étape je vais faire quelques km avec Elisabeth pilote d'une randonneuse PERRIN du concours de machines. même si on a le même fournisseur de vélo je suis étonné de l'avoir rattrapée car on n'a pas vraiment le même niveau. Elle avait tranquillement fini le trirhéna l'an dernier alors que j'avais arrêté après 400km. En fait elle a eu un problème de réglage de vélo qui n'a été fini que la veille du départ et une mauvaise position au début va l'handicaper pour toute la suite de la ballade Brestoise.

J'arrive à Tinteniac à 11h42 pour une pause Galette saucisse et une boisson adaptée à la température.

 

Direction Loudeac. De mémoire c'était assez vallonné mais une portion plus calme au milieu. C'était à peu près cela à part le vent de face pour bien compliquer.

D'après les passages au stand j'ai des chances de rattraper Sev sur cette étape. Elle est partie une heure avant moi mais avec une telle avance il me faut maintenant 400km pour revenir

Je suis quelques participants avec  l'appli de suivi. c'est que depuis juin je suis équipé d'un smartphone après des années de résistance. En fait pour pouvoir me connecter au site de ma banque avec toutes les possibilités il me fallait un truc avec android. Suite à un changement de réglementation à partir de septembre il faut une sécurisation forte et ils n'offraient pas la possibilité d'enrôler mon PC mais uniquement un smartphone ou une tablette. C'est un choix technique mais il aurait parfaitement été possible d'enrôler le PC ce qui a d'ailleurs été le sujet d'un de mes projets au boulot l'an dernier.

Au km 407 je passe devant un stand improvisé par des habitants. Je dis bonjour et merci pour les encouragements comme à chaque fois et à tout hasard je demande s'ils en ont.

Bingo !!! donc arrêt en catastrophe, dérapage contrôlé pour faire 1/2tour au plus vite et voici la première

Il  y avait aussi de far breton mais je n'ai pas voulu abuser.

Loudeac me verra arriver à 16h18

Au pointage Sev n'est pas passée  et je ne l'ai pas vue sur la route.

Je commence aussi ma galerie de portraits

Environ 30 minutes de pause  et je vais repartir. Au garage vélo je vais croiser Sev qui vient d'arriver. J'ai du la doubler tellement vite qu'on ne s'est pas vu

Direction Carhaix.

D'habitude c'est sur cette étape que je commence à croiser les premiers mais je ne les verrai pas cette année. Il y a eu des adaptations de parcours pour éviter le croisement de participants sur les petites routes. Et de nuit c'est aussi pénible d'avoir tout plein de lumière en face de soi.

Le vent sera un peu moins pénible sur cette étape avec des endroits plus abrités et il se calmera en fin de journée. Autant il fait chaud dans la journée dès que le soleil va se baisser je vais rapidement mettre jambières et manchettes.

Contrôle secret encours d'étape et au milieu du contrôle une bonne surprise

Je vais arriver à Carhaix à 21h16 et j'avais décidé durant l'étape d'en rester là pour aujourd'hui. Les dernières fois j'étais allé jusqu'à Brest mais j'étais arrivé plus tôt ici. Je préfère aller dormir de suite pendant que les dortoirs sont libres et éviter la queue à Brest. Après quelques discussions on arrive à se mettre d'accord avec l'aubergiste sur l'heure de réveil.

j'ai commencé par lui dire dans 3h30 et il a compris à 3h30 donc ensuite il a fallu calculer 21h30+3h30= 1h mais aucun des deux n'avait un cerveau en état de marche pour faire ce calcul mental rapidement

Je vais rapidement avoir du mal à dormir car une fois refroidi je me gèle et il n'y a pas de couverture. Juste un drap housse en papier et cela est trop léger pour moi. Du coup je me lèverai plus tôt que prévu.

Deux bols de soupe et je reprend la route pour la  montagne.

Après la descente à la sortie de Carhaix je vais rapidement me réchauffer et être agréablement surpris de la bonne forme. Je vais monter le roc de trevezel sans le voir passer. Quand on reprend la grande route on recroise les participants. Et quand je suis en descente et eux en montée je me dit que j'ai atteins le sommet mais j'avais oublié qu'il y avait encore un coup de cul après Bon cela passera quand même convenablement et j'arrive au vrai sommet cette fois.

C'est parti sur la descente et autant je pétais la forme en 100m j'ai une grosse envie de dormir. Et plus ca avance moins vite plus je veux dormir et plus je me gèle.  A cet endroit difficile de s'arrêter dormir au bord de la route. Je claque des dents et j'ai peur de m'endormir sur le vélo.  J'arrive enfin à Sizun où je sais qu'il y a un sas de banque. Roland en avait parlé sur son site à propos d'une participante de le TCR qui avait fait une pause ici avant de rencontrer Roland au pont Albert Loupe où il est allé accueillir tous les participants. Heureusement que le sas était grand car quand j'y suis arrivé il y avait déjà 4 ou 5 cyclos dedans et il ne restait plus qu'une place.

Une pause de 30minutes me fera le plus grand bien.

Par contre il était chauffé et en repartant je me regèle. A la sortie de Sizun je vais un nouvel arrêt pour enfiler le goretex le coupe vent par dessous le gilet fluo. Je suis aussi content de ne pas voir retiré de la sacoche le tour de cou et des gants longs fins. D'habitude je ne suis pas frileux en vélo vais je ne m’attendais pas à une température comme cela à cette époque. Cela a du surprendre les participants asiatiques n'ayant pas du tout le même climat chez eux et encore moins à cette époque.

Lorsqu'on tournera à gauche un peu plus loin pour aller sur Brest le ravitaillement local est bien présent.

Pas de photo mais la troisième crêpe sera rapidement dans l'estomac.

L'approche sur Brest est  un epu logue et plusieurs fois je me croirais arrivé au pont Albert LOUPE mais ce n'était pas encore là.

J'arriverai finalement à mi parcours à 6h45