PBP209- De Brest à Rambouillet

Brest 30 minutes d'arrêt.

Pas très faim. Soupe et plat chaud ne me disent rien. Côté petit dej ils proposent des énormes baguettes avec plein de chose dedans. Comme je ne mange pas le matin cela ne me dit rien non plus.

J'objterai finalement pour un café et une banane que je mangerai plus tard sur la route.

En repartant je loupe une flèche à gauche et je repars pars d'où je viens donc en montée. Au bout d'un moment je suis un peu enduit de doutes car à l'aller il n'y avait personne dans l'autre sens sur cette section. Le temps de sortir les étoiles le compas et le sextant pour me repérer et je fais 1/2 tour. Tout ça pour se faire une côte de plus comme s'il n'y en avait pas assez.

maintenant je suis sur la bonne route.

Vers Guipavas je reconnais le carrefour où serait peut être Roland mais il n'est pas dans le coin. Il avait indiqué plusieurs possibilités pour arrêter son fourgon mais n'étant pas du coin je n'avais pas tout enregistré dans ce qui me reste de cerveau actuellement en congés donc en service hyper restreint.

Et à l'approche de Landerneau, alors que je ne l'attendais plus, dans une montée je crois voir un fourgon garé sur le bord de la route avec un photographe  aux aguets. Comme j'ai le soleil de face à ce moment je ne suis pas très sur et en approchant c'est bien lui donc je m'arrêterai quelques minutes pour le saluer.

On va remonter vers Sizun maintenant. De toute façon comme on était au niveau de la mer difficile de descendre.

Au carrefour où on reprend les participants allant sur Brest je m'arrête pour une pause café.

Ensuite Sizun et on attaque le roch. Il me semblait que la descente avait été très longue à l'aller donc j'appréhende un pneu. Finalement j'arriverai en haut avec l'impression que c'était plus un faux plat qu'autre chose.

Pareil en arrivant à Carhaix où je m'attendais à un montée assez dure qui n'arrivera finalement pas.

J'arrive à Carhaix à 11h54 pour l'apéro. J'y croise Yvon qui va juste repartir. C'est bien parce qu'il est en vélo couché cette année que je peux le voir à cet endroit car sinon il serait loin devant.

Vers mael carhaix j'ai du taper dans la main de cette petite fille. Sa mère a partagé des photos sur facebook pour nous remercier d'avoir illuminé sa journée

Sur la vidéo on peut voir la joie après chaque main tapée

https://www.facebook.com/celine.marie.18/videos/876590769385083/

Dans l'après midi j'ai un coup de barre et le contrôle secret est le bienvenu. Au pointage j'ai croisé Fiona Kolbinger, récente gagnante de la TCR, accompagnée de Bjorn Lenhard, premier de la dernière édition de PBP mais en mode cool cette année. Je les croise mais je n'irai pas leur dire bonjour pour ne pas les importuner car je pense qu'ils ont du avoir leur dose.

Pas la grande forme au contrôle donc j'essaye de me requinquer.

En repartant cela n'est toujours pas cela donc je vais squatter l’ombre d'un arbre sur une pelouse pour une sieste. Sur ce coup là je n'ai pas très optimisé car j'aurai du dormir de suite plutôt que de faire une pause en mode paresseux avant de m'y coller.

La sieste à fait son effet car je repars sur de bonnes bases.

Loudeac me verra arriver à 17h52.

mes admirateurs sur la face du bouc trouvent que je fais un peu la gueule donc je verrai ce que je peux faire pour la suite. En fait j'adapte la taquetique d'Yvan qui fait la tronche sur les photos mais qui avance bien sur le vélo car il finira largement avant les 60h qu'il s'était fixé. En fait il devait avoir une quinzaine de seconde d'avance

Bon pour la taquetique pour le moment je n'ai appliqué que le sourire sur les photos. Pour l'allure sur le vélo on verra dans  4 ans

Dernière étape de la journée pour aller jusqu'à Tinteniac. Je saurai que j'approcherai du contrôle dès que je commencerai à voir l’émetteur de Becherel mais c'est qu'on le voit de loin le bougre et quand on le voit grossir il n'est pas encore là.

Et quand on arrive dessus on a des hallucinations car une fois passé l'antenne je me croyais tranquille, en trouvant que cela montait moins que la dernière fois, jusqu'à ce qu'une autre antenne se dresse au dessus de moi avec un vrai coup de cul cette fois.

Ensuite descente jusqu'au contrôle où j'arrive à 22h50. Pointage et direction le dortoir où je demande un réveil à 3h30.

En sortant de la douche je recroise Yvon qui dort aussi ici mais qui a demandé un réveil à 4h30.

Cette fois il y a une vraie couverture et je vais très bien dormir. Bon un de mes voisins s'est mis en mode ronflage avant que je me couche et même avec les boule quies je l'entendais bien. mais cela n'a pas duré longtemps.

Petit dej avec café et salade de fruits et une photo au réveil.

Avant de repartir pour ne pas me faire avoir comme la veille je renfile toutes les couches.

Etape courte jusqu'à Fougeres mais un peu d'appréhension car c'est là que la crise de sommeil avait commencé la dernière fois.

Ca sera bon pour cette année et cela se passe bien. Je vais encore un peu rallonger dans Fougeres en loupant une flèche. En fait il y avait d'autres vélos avec des gilets jaunes un peu devant et ensuite derrière  mais c'était des locaux allant au boulot.

Pointage à Fougeres à 6h44 puis direction la cantine pour un petit dej soupe pates au saumon. j'y croise Laurent qui gère tranquillou  en mode  Darladidadala son premier PBP.

J'hésite à retirer une couche pour repartir car encore pas très chaud mais je sais que l'on va commencer par une côte. Et maintenant je ne sais plus ce que j'ai décidé

Je dis au revoir à la Bretagne et au pays des crêpes en n'ayant pas dit mon dernier mot.

Si cela se passe bien cela sera la dernière journée mais soyons prudent .

Bientot le retour sur des routes connues et au croisement de la route du 600 de montigny, qui fait St Hilaire du harcouet Ernée avant d'aller sur Gorron alors que nous allons direct sur Gorron, on arrive à un point stratégique de PBP.

Je le vois arriver de loin et mes doutes de l'aller sont très rapidement dissipés.

La tannière est ouverte !!!!!

Je reprend un papier avec l'adresse et je leur enverrai une nouvelle carte postale pour leur collection. Celle de 2015 était bien exposée sur le panneau

Cela ve permettra d'arriver sans fringale jusqu'à Villaines la Juhel où l'acceuil est toujours au top.

Pointage à 12h19 etj'y retrouve Yvon qui vient d'arriver. Du coup on mangera ensembles. Un peu la queue en approche du refectoire mais en étant déguisé en cycliste on peut passer devant tout le monde et se faire porter son plateau par des enfants.

L'oeil est toujours alerte.

Je profite du contrôle pour envoyer un sms à Johan pour lui indiquer que je risque d'arriver tard à mortagne et qu'on devrait se louper. Les copains du club devaient m'y rejoindre mais vu l'heure et ma position cela risque d'être foutu pour cette année.

En repartant je vois le père de Benny qui  l'attend et je lui fais signe mais je n'ai pas le reflexe de m'arrêter. pardon.

Ca va à peu près bien selon les moments et cela doit être sur cette portion que je ressens un "ami" qui vient à notre rencontre. Comme en 2011 le vent a tourné pour le retour mais en 2011 il était de dos à l'aller et au retour alors que là on va l'avoir de 3/4 face un bon movent. Pas énormément fort mais après 1000km c'est parfois limite tempête

Ils m'avait déjà fait le coup au mois de juin en tournant aussi pour le retour du 600.

Comme la veille à peu près au même moment j'ai sommeil. Je vais rapidement trouver un dortoir de plein air sur une pelouse sous un arbre en bord de Sarthe. Il faudra un peu se battre avec les fourmis mais l'endroit étant acceuillant j'y resterai une heure soit 2 fois plus que prévu.

Je vais repartir en pleine forme. L'approche de mamers est un peu différente mais le ravito du club local est toujours là donc petite pause.

A peine reparti le GPS se met à bipper.

m'enfin !!!!

J'ai laissé le vélo au soleil et donc le GPS aussi et il a eu un coup de chaud donc il se met en mode protection. Il me propose d'enregistrer l'activité mais je veux pas et je demande à la poursuivre mais il ne veut pas trop. Pour ne pas prendre de risques et ne pas tout perdre j'enregistre et je commence une nouvelle activité en pensant fusionner le tout une fois fini. J'arriverai à fusionner les activité sans problèmes mais impossible de les charger ensuite sur Garmin connect ou sur Strava car le fichier est trop gros. Encore des applis de feignasse ou on ne peut pas faire des parcours de 1200km

Direction mortagne et heureusement de bonnes jambes sur ce secteur. A un moment je croise un cycliste dans l'autre sens et je dis bonjour.

Le suivant a une tête connue car c'est Alain.

Un peu plus loin il y aura Pierrot et Johan qui ne me voyant pas arriver à mortagne ont décidé de poursuivre vers mamers.

Du coup quelques photos en action.

Le photographe est Johan membre du club mais aussi coursier et champion de normandie de VTT accessoirement.

Ils vont s'adapter à ma vitesse en restant à côté ou derrière voir loin devant dès que cela remonte.

Une autre partie du groupe est restée à mortagne. Du coup j'ai quelques scrupules car je les ai fait rallonger et cela leur fera une longue sortie

Rencontre bien sympathique.

Arrivée à mortagne à 17h57.

C'est reparti pour la dernière section vallonée. Je vais beaucoup mieux passer que sur le 600 mais je ne devais pas être assez echauffé à l'époque

Après Senonches passage en mode nuit et la route va devenir pénible avec l'approche de Dreux. C'est tout plat et de longues lignes droites. Bien que pas loin de mon camp de base normand je n'ai pas emprunté cette route depuis le dernier PBP. J'ai quand même pris l'ancien tracé, entre Bresolles et Dreux, au mois d'avril mais c'était à l'insu de mon plein gré à cause d'Yvon qui avait décidé de faire passer le 300 de Chartres par ici. Et ce jour là c'était bien sur vent de face tout seul pour bien en profiter.

Un km avant Dreux je dois avoir des hallucinations car j'entend Benny qui me cause. J'ai du rêver car je pointe à 22h13 et lui à 22h42.

Bon en fait comme il va râler il m'a bien rattrapé à 1km du contrôle mais ensuite il a du avoir un coup de moins bien  ou alors il a profité de l'assistance de son père au contrôle avant de passer sur le tapis. mais dans quelques années lorsqu'on regaredra les pointages on verra bien que j'avais 1/2 heure d'avance

Salade de fuit jolie jolie à Dreux

Dernière étape d'un peu plus de 40km à priori facile mais je me méfie un peu.

L'étape va commencer doucement. Après la côte de marsauceux un cycliste à l'air de vouloir rentrer avec moi mais je lui fait signe d'y aller. J'ai envie d'en profiter et de rester tout seul dans la nuit.

Un peu plus loin après un talus où je reprend du monde  je vais me retrouver à mener un petit groupe à l'insu de mon plein gré. Ils ne veulent pas passer et il va falloir que je m'arrête pour rester seul. Ensuite il faudra rouler doucement un bon moment pour ne pas le rattraper vais sur le coup j'ai envie de solitude.  

Pourtant j'ai quasiment fait le PBP tout seul, à part les inévitables groupes du départ, mais ensuite il n'y avait pas assez de participants pour que je trouve un groupe ou simplement un cycliste à mon rythme rythme qui évolue dans tous les sens sur ce genre de randonnée. Bon c'est pas bien grave d'être seul car on gère comme on veut et on peut s'arrêter si besoin sans pénaliser les autres.

Donc sur ce début de dernière étape j'y vais tranquillou  et cela va s'accelerer au fur et à mesure.

Je ne connais pas trop ces routes en vélo, plutot adepte de la RN12 en voiture sur ce secteur, mais je me méfie car si c'est globalement plat il y a des talus de temps en temps. Et si l'enchainement de côtes sur les sections vallonées ne fait pas trop mal aux jambes lorsqu'on se prend un talus après une bonne portion de plat ca pique bien dans les jambes.

Au bout d'un moment je vais commencer à reconnaitre les noms des patelins et plus j'avance plus j'y vais vite. La fin va se faire à environ 30km/h mais dans le dernier talus je n'arriverai pas à accrocher le dernier groupe qui me double. Alors qu'à ce moment j'étais redevenu sociable et j'aurai accepté de la compagnie

Je passerai finalement l'arche finale à 00:57:22 pour un temps total de 78:21:15

Dernier repas en compagnie de Didier (Chéri de Sev) mais il ne mangera pas car il  a déjà eu droit au repas quelques heures plus tôt.

Je n'ai pas de photo de lui mais je trouve qu'il avait une sale tête et une fois refroidi il parait qu'il est peu cassé de partout. Au moment ou il ne dit cela je sens aussi que je refroidi et je sens les genous qui s'endolorissent d'un coup

On ne va malheuresement pas pouvoir débriefier trop longtemps car je me refroidis vite et je vais rapidement me geler.

Je vais aller récupérer mon sac de rechange avec des vêtements secs et alors que je pensais rentrer à la voiture une bénévole me propose une douche secrète qui sera la bienvenue.

Je vais laisser le vélo dromir à la bergerie avec ses copains et je retourne dormir dans la voiture.

La suite un peu plus tard