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18 juin 2011- L'ardéchoise
Après les brevets qualificatifs pour PBP terminés la semaine dernière le deuxième objectif de l'année s'enchaîne dans la foulée. Il s'agit bien entendu de l'ardéchoise qui est un élément indispensable à mon calendrier. D'une part cela me permet de faire du vélo sur autre chose que des lignes droites globalement plates, de ne pas rouler trop seul et de profiter de la présence d'environ 15 000 cyclistes et surtout de voir les copains de la bande des forumeurs de l'ardéchoise.
Et cette année la bande a établi son quartier général au camping de St victor à environ 7km de St Felicien. J'arrive dans l'apm au camping pour planter la tente avant d'aller chercher mon paquetage à St Felicien. Je ne m'attarderai cependant pas trop à St felicien car s'il y a un truc que je déteste c'est la foule et le village des exposants est beaucoup trop surchargé pour moi. Je l'ai traversé au plus vite dans un sens pour aller chercher ma plaque de cadre et encore plus vite dans l'autre sens pour m'extraire de la foule si bien que je suis incapable de vous dire ce qui était exposé. Il n'y a qu'un truc que je voulais acheter, un coupe vent de l'ardechoise car j'ai perdu le mien entre le Mont St Michel et Bagnoles de l'orne, mais la boutique était en rupture de stock à part quelques exemplaires en taille xxl. Et un coupe vent de cette taille risque d'être dangereux pour moi car je risque de me perdre à l'intérieur
De retour au camping l'équipe commence à prendre forme et je me fais déjà traiter de feignasse par Benny car je ne suis pas allé à St Felicien en vélo comme il l'a fait avec G40 (alias Hervé).
En attendant que tout le monde arrive on aura la visite de Kiki qui vient dire bonjour avant de retourner sur son lieu de séjour car il n'a pas ses quartiers dans le camping.
Pour faire arriver Cricri un peu plus vite il faudra commencer à sortir les bières et environ 10minutes après il sera là. Il arrive directement en bleu de travail.
Un peu de pâtes pour avoir des réserves pour le lendemain et tout ce joli monde va partir se coucher car les objectifs sont placés haut. En gros à part moi qui fait ma feignasse en voulant faire le parcours des Sucs (234km) tous les autres forumeurs présents vont essayer de boucler l'Ardéchoise vélo Marathon (AVM) de 276km. Pour ma part l'AVM n'est pas réalisable car il y a des barrières horaires trop rapides à respecter ou alors le faire comme l'a prévu Cricri c'est à dire en rendant la plaque de cadre et en finissant hors course avec les lumières. Je le ferai peut être ainsi dans les années à venir mais une semaine après le 600 cela faisait trop.
Le lendemain au réveil les mines sont beaucoup moins réjouies. Certains n'ont pas beaucoup dormi non pas à cause de l'enjeu mais à cause de la pluie qui est tombée quasiment toute la nuit
Les préparatifs commencent donc dans une ambiance de fête gâtée.
La pluie semble avoir cessé lorsque Valex reçoit un coup de fil de Dom et Petit, 2 autres forumeurs mais qui ne dormaient pas camping, qui sont à quelques kms de St Felicien et qui déclarent forfait. Il tombe en effet des cordes et ces conditions climatiques réveillent de mauvais souvenirs en eux, épaule cassée pour Dom suite à une chute sous la pluie lors de l'EDT, et ils ne peuvent pas prendre le départ dans ces conditions. Il faut dire qu'ils avaient prévu de faire la course devant pour que Dom puisse aller chercher le podium de sa catégorie mais les descentes sous la pluie deviennent trop dangereuses pour cela.
Valex a aussi revu son objectif à la baisse en renonçant à l'AVM. Cette année il prépare PBP et il s'est donc dieselisé. Du coup il se sait juste pour passer les barrières horaires et il avait prévu de refaire une partie de son retard dans les descentes avant que la pluie ne s'invite pour la vingtième édition (comme pour la dix neuvième ainsi que le froid sur la dix huitième
)
Les départs du camping sont donc échelonnés et je pars finalement seul un peu après 6h35 au début au sec avant que je me prenne des seaux d'eau sur la tête.
En approchant à chaque fois que je vois un abri il y a un cycliste qui fait la tête dessous.
Du coup lorsque j'arrive dans le sas vers les 7h il n'y a quasiment personne et je pourrais m'élancer vite.
D'un seul coup sur la gauche de la route je vois une tête connue arriver qui se fait prendre en photo avec des connaissances qu'elle vient de retrouver.
C'est tout simplement Renarde qui a vu Benny et G40. Ils vont papoter pendant 10 minutes sans me voir alors que je suis coincé à 5 rangées de vélo sur leur droite
Au moins j'ai repéré comment est habillée Renarde et je sais qu'elle sera devant moi au départ. Normalement elle doit aussi s'élancer sur la boucle des Sucs où après des mois d'hésitation elle a finalement décidé de relever le défi dont elle ne se croyait pas capable alors que tout le monde lui disait le contraire. Elle est un peu têtue mais à force d'insister on a réussi à la convaincre.
En fait c'est facile de convaincre un cycliste de faire un truc dont il ne se croit pas capable car dès qu'il commence à en parler pour dire que ce n'est pas un truc pour lui, ou pour elle, c'est que c'est dans un coin de sa tête et à partir de cet instant il ne reste plus grand chose à faire. Il y a 4 ans je prenais les participants de PBP pour des cinglés. Au début de la lecture du cr de Cricri sur LEL (Londres Edimbourg Londres) il était toujours cinglé et à la fin du cr j'avais décidé que je serai au départ de PBP.
Je m'élance donc assez rapidement en scrutant les participants devant moi pour voir si je vais rattraper renarde ce dont je ne suis pas du tout sur à ce moment. En effet bien qu'elle ai des doutes je n'en ai pas trop pour elle et sur les 2 premiers cols du BRM300 de Grenoble début avril j'étais incapable de la suivre.
Je vais quand même la rattraper dans les premières pentes du col du buisson et au moment ou je reviens sur elle je vois qu'elle est déjà en bonne compagnie car elle est avec Cricri.
Et au même moment j'entend un grand bruit derrière nous. Le bruit commence un peu fort puis s'amplifie de plus en plus
C'est tout simplement valex qui signale son arrivée et qui nous rejoint aussi
Je vais ensuite entendre un bruit sourd derrière moi. Valex a rejoint renarde et lui a donné une tape amicale dans le dos pour dire bonjour
On a fait à peine 5km et la bande arrive à se former malgré tous ces participants
Je vais monter le premier col avec valex pendant que Cricri et Renarde discutent un peu plus loin derrière. En chemin on sera aussi rattrapé par Kiki.
Passage devant les photographes
On peut voir qu'au niveau de l'équipement j'ai sorti les jambières et le goretex tout neuf que j'ai étrenné sur le 600. Pour les jambes ce n'est pas qu'il fasse froid mais avec la pluie j'ai préféré gardé les genoux au chaud car l'année dernière il pleuvait aussi et dès le début j'ai senti une petite gêne à l'avant du genou. Je ne sais pas si cela venait du 600 la semaine avant dont je n'avais pas récupéré totalement ou de l'humidité ou des deux mais j'ai gardé cette gêne tout l'été donc cette fois je ne prend aucun risque avec PBP qui arrive et je reste au chaud pour le moment.
Pause technique au sommet du col et avec valex on attend Cricri et Renarde
Ils passeront sans nous voir. On voit pourtant Valex sur la droite de la route sur le cr de cricri au passage du col.
On reprend la route avec un peu de nuages en contrebas
La descente sur Lamastre sera très prudente pour tout le monde. J'ai du descendre encore moins vite que l'année dernière. On va revenir sur Cricri après Lamastre. Il a laissé partir renarde car il a eu des problèmes de freins dans la descente mais comme cela est arrivé devant l'assistance Mavic il a pu resserrer sans dégâts.
On va monter aller vers les Nonières ainsi à trois.
Dans les faux plats avant le col comme d'habitude je suis collé à la route et je les laisse s'éloigner avant de revenir lorsque le pourcentage augmentera. Je ne sais pas s'ils m'ont attendu où si j'allais mieux ou les 2.
Aucune trace de Renarde qui caracole seule devant pour le moment comme quoi je savais bien que j'aurai du mal à la suivre au début.
On la reverra après le Cheylard.
On monte les faux plat d'approche du col de Mézilhac tous les 4 à travers les villages décorés.
Les souvenirs d'enfance reviennent avec la voiture de mon grand père
Après le village de Sardiges l'ascension commence vraiment et le paysage est un des plus beaux du parcours mais hélas les photos sont un peu floues.
Si elles sont floues c'est peut être du à la vitesse car je n'ai jamais monté ce col aussi vite. A 4km du sommet je ne sens plus les pédales et je décide de ne plus rien gérer et de maintenir le rythme trop élevé le plus longtemps possible pour voir combien de temps cela tient.
2kms après la vitesse va passer d'environ 17km/h à 16 puis 15 puis dans les 14 alors que le pourcentage n'a pas changé. Je n'ai pas de coup de barre ni l'impression de faiblir mais le rythme devait être un peu trop rapide et je vois le gars avec qui j'étais s'éloigner. Je vais quand même finir à la même vitesse alors que les autres années je suis plus proche des 10km/h.
Du coup j'en profite pour les photos
Cricri ne s'arrêtera pas au ravito et plongera directement dans le trou vers Antraigues. Il ne sait pas encore s'il va faire l'AVM ou s'il se contera finalement du parcours de l'ardéchoise. Cela dépendra du temps et du temps de passage au gerbier car même si la distance de l'AVM ne lui fait pas peur il veut avant tout se faire plaisir.
Quand à nous nous faisons honneur au ravito de Mezilhac et notamment au saucisson ardéchois. Pour le parcours des Sucs si on n'est pas très rapide comme nous il ne faut pas louper ce ravito car le prochain est très loin et en arrivant dans les derniers il ne reste quasiment rien à manger donc on en profite.
Mais il ne faut tout de même pas trop s'attarder car si on est au sommet du col de Mezilhac on n'en a pas fini avec la montée qui continue pendant 5 km jusqu'à Lachamp Raphael puis des coups de culs et des faux plats incessants jusqu'au gerbier.
En plus à partir de ce col on commence à être sur les crêtes et le vent est aujourd'hui assez fort. Pour ceux qui font le parcours de l'ardéchoise ou de l'AVM il y a des changements cette année car le col de la barricaude est impraticable à cause d'un éboulement. les 2 parcours rejoignent donc le notre à Lachamp Raphael (plus haut village d'ardeche).
Et c'est ainsi que peu avant le gerbier je vois passer deux avions. J'ai tout juste le temps de reconnaître le dos d'Olivier Buisson et de lui lancer un "allez Oliv" qu'il est déjà loin. Valex piquera un sprint pour aller lui dire bonjour mais pour moi c'est mission impossible vu l'allure des 2 lascars. Les 2 lascars en question (Olivier Buisson et Lionel Genthon) sont en fait les premiers de l'AVM à nous doubler et ils finiront ensemble sur la plus haute marche du podium. A quelques kms près ils passaient à Lachamp avant nous et Renarde aurait été déçue de ne pas voir son copain de cache cache. Ils passent en effet une grande partie de leur temps sur le vélo a se chercher sur les routes du vercors
Nous voila au gerbier avec le dernier carrefour. A droite direction la descente vers St Martial pour la volcanique et tout droit pour le parcours des Sucs. Pour ma part je ne me suis jamais posé la question car j'avais prévu de faire les Sucs. Valex a attendu d'être ici pour voir ce qu'il allait faire et comme Renarde va finalement tout droit il n'a plus le choix et il vient avec nous. Et une de ses principales motivations pour faire la petite boucle est d'aider Renarde à boucler son circuit car il ne faut pas la laisser seule dans ce coin.
Cette boucle des Sucs est en effet le terrain de chasse d'un des grands prédateurs des renardes car la route passe sur les crêtes à plus de 1200m et il n'y a quasiment pas d'abris pour se protéger du vent qui guette sa proie à longueur d'année. Et aujourd'hui il doit avoir faim car il souffle bien en n'étant pas très chaud pour pouvoir rafraîchir ses victimes.
A partir de maintenant renarde a donc une interdiction formelle de la part de Valex de passer devant et on va rester groupir pour l'abriter sur les portions exposées.
La première partie jusqu'aux Estables nous verra sortir de l'ardeche pour aller faire un tout en haute loire se fera face au vent mais vu le paysage cela vaut le coup de passer par ici.
Comme il n'a pas fait l'avm valex en profite pour travailler la puissance et il est sur la plaque depuis le début de mezhilac et il y restera quasiment jusqu'à St felicien. Sur cette portion je le fais aussi car les pourcentages ne sont pas trop méchants mais je remettrai le 39 lorsque cela montera plus car je sens que cela tire trop sur les tendons.
Après les Estables on fait un 180° pour monter au col de la croix des boutières qui sera le point culminant du parcours à environ 1500m. La dernière fois que j'étais passé il y a deux ans je n'avais pas vu grand chose car c'était en plein brouillard vers les 9h.
Même s'il doit être dans les 13h je n'ai pas perdu 4h en 2 ans mais je faisais un parcours de 340km sur deux jours et je passais là au début du deuxième jour
Heureusement que le vent est dans le bon sens cette fois car cette montée est un peu pénible tout en ligne droite.
Comme vous le voyez c'est la grande foule sur ce parcours des Sucs ou de temps en temps on se fait doubler par un participant de l'AVM (pas plus d'un par 1/4 d'heure).
Arrivée des athlètes au sommet.
On va basculer sur l'autre versant dans un paysage grandiose mais je ne pourrais pas prendre de photo au début pour rester concentré sur la descente avec des rafales de vent de côté de temps en temps.
Lorsque cela redeviendra plus calme je pourrais de nouveau dégainer.
Quelques petits coups de culs plus tard on arrive au sommet du col du vialard ou se trouve le premier ravitaillement depuis Mezilhac
On demande une bière et un steak frite mais la bénévole nous dit que cela sera seulement au menu de l'année prochaine donc on se contentera de ce qui est prévu cette année.
Mais Valex a remarqué que les bénévoles ont quelques bouteilles pour leur consommation personnelle
Il n'y en a qu'un pour demander un pastis sans eau. Au début la bénévole croyait qu'il plaisantait mais après plusieurs demandes elle est allé chercher son chef qui a répondu favorablement à la requete de Valex. Rassurez vous il n'a cependant pas pris un verre entier mais juste un fond.
On devrait être dans les temps pour passer la prochaine barrière horaire à Chaneac que redoutait tant Renarde. Un peu de faux plat puis une grande descente un peu bosselée avec une grande marche de quelques centaines de mètres sur la droite et on arrive au croisement ou se trouve la bifurcation. Il doit être 14h et la barrière est à 14h30 donc c'est bon.
Avec valex on s'arrête pour retirer les coupe vent avant le prochain col et renarde passe pour aller directement à Chanéac où se trouve le contrôle.
Lorsque je la rejoins elle est sur la gauche de la route ou se trouve le barbecue et un bénévole lui remet un sandwich avec une grillade. Je commence à vouloir demander la même chose mais on m'arrête vite car le barbecue est pour les bénévoles et accessoirement pour les concurrentes.
Renarde va tout manger devant nous alors que nous nous contenterons d'un verre d'eau
Du coup elle sera la cible de quelques remarques désobligeantes d'un membre de notre trio comme quoi il va falloir l'attendre dans le col suivant pendant qu'elle sera en pleine digestion
Le col suivant est le col de l'ardéchoise qui constitue la principale difficulté de la boucle des Sucs avec une dizaine de kms et des passages à 11%.
Montée à travers les sapins.
Et on arrive au village de Borée
Je suis monté à mon rythme et je les attend au sommet.
Maintenant le plus dur est fait et même s'il reste un peu moins d'une centaine de kms on sait que les gros trucs sont derrière nous. Au bas de la descente il y a juste une petite remontée avant d'arriver à St martial dont renarde ne se rappelait pas .
C'est à peu près par ici que l'on va se faire rattraper par Benny qui poursuit tranquillement son avm. Il est resté avec G40 jusqu'au col de l'ardéchoise où ils ont décidé de finir séparément.
G40 (ou Hervé) nous rejoindra quelques kms juste après St martial et il restera avec nous jusqu'au ravito de St Martin de Valamas.
On attaque maintenant la montée du col de Clavière qui n'est pas très pentue mais longue de 13 ou 14km. Sur mes premières ardéchoise j'avais toujours un coup de moins bien dans cette montée mais depuis 3 ans cela commence à aller mieux.
Au pied de la montée Valex a reçu un appel de Dom qui nous attend au pied du dernier col de la journée avec la montée de lalouvesc
Par contre renarde commence à donner quelques signes de faiblesse de valex encourage "la vieille" à sa manière.
A st Agreve nouvelle pause ravito.
Cette fois les organisateurs du ravitaillement ont pensé aux retardataires pas très rapides et ils ont mis des réserves de côté. On va donc laisser les fruits secs pour se concentrer sur les différentes sortes de saucisson et de fromage. Il y a même des verres de bières à disposition que je refuse dans un premier temps avant de me raviser après une réflexion qui aura duré moins de 10s
A cette heure ci on a la place pour mettre son vélo
Encore 2 cols dont la montée vers Rochepaule ou les encouragements de Valex envers renarde se font plus pressants. On est obligé de prévenir les participants de ne pas s'inquieter car on est amis mais c'est sa manière de motiver les gens. Je ne suis pas sur s'il la traité de feignasse sur cette montée mais il a du y penser
Ils ont encore de l'énergie au sommet
Une descente plus tard on arrive au pied de la dernière montée vers lalouvesc mais Dom n'est plus là. Il s'est mis à pleuvoir à cet endroit et il est finalement reparti avec nainvert qui passait par ici.
Quand on arrive il pleut et assez fort pour que l'on remette les goretex. Et 100m après s'être équipé il ne pleuvra plus et on aura trop chaud dans la montée
Sur la dernière montée il n'y a plus les musisiens, à part l'orgue de barbarie à la fin qui nous a attendu, mais on n'aurait pas entendu grand chose car les bruits de fond sont les suivants.
- Renarde tu te traînes
- Avance
- Tu ralentis encore !!
- Tu te traînes
- Quand est ce que tu vas appuyer sur les pédales
- Qu'est ce que tu fous la vieille
- Depuis que tu as passé ton record de dénivelé tu n'avances plus. (elle vient en effet de passer les 4000m dans la journée un peu avant)
Bon c'est vrai qu'elle a changé de rythme et que la fin est dure mais il ne faut pas la féliciter tout de suite.
Dernier col de la journée
Maintenant c'est de la descente dans des super paysages.
Le final se fera sur la plaque et au sprint et renarde peut enfin être félicitée d'avoir réalisé son objectif.
On rend la puce vite fait et on repars direction le camping ou renarde nous rejoindra un peu plus tard. En chemin on va rattraper Cricri qui a finalement renoncé à l'AVM pour se concentrer sur l'ardéchoise. Un petit coup de fil pour commander 3 bières pour notre arrivée afin de se désaltérer avant la douche et la deuxième partie de cette superbe journée.
Cette deuxième partie sera une soirée mousse. Ce n'est pas que la bière coule vraiment à flot mais nainvert a ramené un fut duquel il sort 4 volumes de mousses pour un volume de bière et on est obligé d'aller se resservir toutes les 2 minutes. Grâce à cette soirée magique ou tout le monde se retrouve on a complètement oublié la pluie du matin.
Vivement l'année prochaine que cela recommence
Bilan
Télémétrie
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