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Un petit 400 pour finir le mois
Après le cr du dernier 300 je vous avais laissé plus d’un mois sans nouvelles entre deux comptes rendus.
Cette fois le délai sera d’une semaine car après avoir validé le BRM400 de Caudan il fallait que je fasse un deuxième 400 pour en être bien sur d’en avoir validé un.
Et cette fois c’est sur celui de Longjumeau que je vais m’aligner pour plusieurs raisons
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Je n’y suis pas encore allé cette année pour des BRM, seulement le tour de l’Essonne mais avec 160 km ca ne compte pas. (bon ok j’ai un peu rallongé en loupant des flèches)
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C’est le seul où je peux y aller en vélo sans trop me fatiguer
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Je n’ai pas encore traversé la beauce cette année et ça serait ballot d’y échapper pour me rappeler que je n’aime pas du tout cet endroit en vélo.
Sur le papier c’est un BRM assez facile avec tout plein de plat à l’aller et la même chose dans l’autre sens donc à priori plus facile qu’à Caudan.
Pour ne pas me louper et ne rien oublier je mets la veille tous les trucs oubliables dans les sacoches. Le seul truc que je ne prépare pas ce sont les vêtements de vélo et le chargement des poches du maillot. Comme j’y vais en vélo je ne risque pas d’oublier de me déguiser en cycliste avant de partir.
Comme je n’ai pas trop de trajet j’en profite pour accumuler du sommeil le matin puis une petite sieste en début d’apm.
Tout étant prêt un peu avant 15h je décolle vers le bas direction la cave pour équiper le vélo et c’est parti direction Longjumeau. Et à mi chemin je m’aperçois que la poche arrière gauche du maillot est désespérément vide. Normalement cette poche est remplie avec une énorme poignée de barres énergétiques, dont j’en ramène parfois la moitié, et là j’ai loupé la phase de remplissage. Pas vraiment envie de revenir sur mes pas même si je suis en avance.
J’ai quand même des réserves de nourriture avec 3 bananes, 4 sandwichs, 2 riz au lait et tout les gels que j’ai ajouté dans la sacoche avant pour les avoir à portée de la main. Et en bon écureuil j’avais encore quelques barres qui trainaient dans cette sacoche avant donc on va essayer de faire avec en changeant légèrement le régime alimentaire du jour.
J’arrive vers 15h20 et contrairement à la semaine dernière il y a moins de monde de présent. Les « parisiens » sont donc moins pressés que les bretons.
Je récupère vite fait la carte de route grâce à la préinscription et je suis étonné que cette fois on ne nous donne pas de carte postale pour les contrôles nocturnes. Sur ces brevets c’est toujours fourni par l’organisation donc je n’ai rien prévu. En fait Daniel, l’organisateur, peut nous en donner une mais maintenant il accepte les photos de panneau et il trouve cela plus pratique pour la validation donc si cela lui retire du travail j’obtempère.
En fait sur les différents contrôles une seule photo sera nécessaire.
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Sur le premier on passe devant le seul restau du village qui est prévenu et qui peut nous faire manger vite si besoin.
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Sur le deuxième le Macdo de Blois est ouvert toute la nuit
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Sur le troisième c’est photo
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Sur le quatrième le boulanger est prévenu et sera de service avec les croissants dès 5h. La ca m’arrange pas car je vais devoir me freiner pour ne pas arriver trop tôt :)
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Sur le cinquième le restau est prévenu et sera ouvert
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Et ensuite c’est la bière à l’arrivée
Les participants arrivent au fur et à mesure et je suis surpris du faible nombre de préinscription par rapport aux autres BRM. Du coup il y a la queue à ce stand et cela fait plus de travail pour l’organisateur.
Je ne sais pas combien on est mais à vue de nez il y a moins de monde que d’habitude. C’est peut être du à celui de Flins au même moment ou à la date tardive pour un 400 alors que pas mal de monde l’a déjà validé voire même déjà le 600.
En attendant je vois arriver un participant avec un vélo de Triathlon tout carbone et qui semble assez rigide vu le bruit qu’il fait. Je me dis que cela ne doit pas être trop confortable pour la distance mais en laissant écoutant les bruits de couloirs dehors je vais apprendre que le gars vise environ 14h ce qui devrait faire aux alentours des 29 km/h.
On ne joue donc pas dans la même cour et je vais essayer de voir ou j’en suis après 12h :)
Pointage de la carte de route à 15h55, pour éviter les départs avant l’heure et tout le monde s’élance ensemble.
Après environ 1 à 2 km se dresse la première côte, c’est l’échauffement classique à Longjumeau, et je vais voir s’éloigner le premier groupe avec en éclaireur le « triathlète » qui semble déjà s’échapper.
Pour moi les BRM se ressemblent car le groupe de devant monte trop vite et plus personne derrière. Je vais bien revenir sur 2 vélos couchés mais au sommet ils vont repasser devant et après 3km me voilà déjà seul et personne en vue dans le rétro.
Je verrais 2 gars me rattraper une quinzaine de km plus loin mais ils vont passer vite et me revoila seul. En plus le vent est défavorable, ça c’était prévu pour aujourd’hui, et il me semble souffler un peu plus fort que prévu et ça m’inquiète un peu pour la suite.
Après Dourdan, où connaissant le coin j’y suis allé à l’instinct sans regarder le GPS, se dresse la dernière côte du jour. Celle là il faut bien en profiter car la prochaine côte du même acabit sera dans la même zone dans environ 300km :)
Et au sommet on commence la traversée de la beauce pour une soixantaine de km. C’est pour cela que le vent m’inquiétait car s’il est beaucoup moins fort qu’à Cergy il est quand même usant et comme personne ne revient derrière je vais trouver le temps long.
A un moment je vois arriver un groupe dans le rétro mais ils vont très rapidement se trouver devant moi sans que je puisse accrocher le wagon. Il y a des jours comme cela …
En attendant la fin de la route je regarde les éoliennes qui me semblent toujours de plus en plus nombreuses à chaque fois que je passe ici.
Et à la sortie de Voves les deux du vélo vont être avec moi car je me fais reprendre par un groupe de Gournay et je peux suivre.
YOUPIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
Je vais pouvoir me refaire la cerise en récupérant un peu derrière. Certains ont l’air costaud et à chaque pancarte on a droit à un sprint. Une fois ca m’aurait déjà fatigué mais à chaque pancarte et sur un 400 c’est pas trop banal comme taquetique.
J’apprendrai un peu plus tard qu’ils font le 400 comme cela et qu’ils ne seront pas sur PBP.
Le premier contrôle à Logron arrive et pendant que je file pointer au resto ils se dirigent vers leur assistance qui les suit et qui les attendra à chaque contrôle.
En 2011 j’avais mangé une pizza, bien que le restau semble avoir changé, mais j’avais eu du mal à la digérer donc cette fois je sors mes sandwichs et je consomme un coca.
Avant de repartir je m’équipe en mode début de nuit avec Jambières, manchettes, coupe vent et gilet fluo et je repars seul en me disant qu’ils vont bien me rattraper.
La prochaine étape va me mener à Blois et la feuille de route est très simple sur ce BRM. Elle tient sur une simple page A4 et la portion entre Logron et Blois se résume ainsi
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10km jusqu’à Chateaudun par la D
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53km jusqu’à Blois par la D
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EPICETOU
A Chateaudun je peux prendre le château tranquillement d’abord de loin puis de plus près.
Ensuite c’est tout droit.
Pas une lumière de vélo devant et lorsque je me retourne dans les longues lignes droite personne derrière.
C’est en fait un peu plus vallonné que dans mes souvenirs car certains faux plats sont plus pentus que d’autres.
A un moment je commence à voir les lumières de Blois mais je ne m’affole pas car je sais que même si elles paraissent tout près il reste encore 15 bornes.
J’arrive au macdo et des participants sont dedans. Après avoir posé le vélo je vais ouvrir la porte pour les rejoindre mais c’est tout fermé.
A cette heure ci il faut passer par le drive t je remonte la file a pied en sens inverse. Je vais à l’interphone mais c’est pas prévu pour les piétons et après pleins d’essais il me disent d’aller au prochain guichet.
Une voiture y est déjà avec des jeunes et il va me falloir plus de 5 minutes avant de passer une commande de coca et d’avoir mon tampon.
Ensuite il faut avancer d’un guichet, c’est le principe du Macdrive, et je retrouve les jeunes en voiture. Il va me falloir encore plus de 10min avant d’avoir mon coca et cela commence à me gaver.
Une fois que j’ai tout je peux retourner au vélo boire le coca et manger des sandwichs pendant que les autres participants s’apprêtent à repartit. Lorsque j’aurai fini le groupe de gournay va arriver et je leur dit d’aller faire la queue au drive. En fait ils vont avoir de la chance car comme ils sont nombreux une dame va leur ouvrir la porte.
Pour moi c’est reparti et cette fois avec le GPS je ne vais pas faire de détour dans Blois en prenant le mauvais pont.
Bon ca c’est ce que je croyais avant car une fois sur le terrain c’est pas gagné. Je ne sais pas si ce sont mes yeux ou parce qu’il y a plus de route que le GPS me montre mal la trace, on va dire que c’est le GPS car c’est quand même plus facile d’accuser le matériel, mais alors que je pensais qu’il fallait aller à gauche plus de trace. Je reviens de l’autre côté et finalement je prendrai le même mauvais pont que la dernière fois pour traverser la Loire.
Mais maintenant je sais que ce n’est pas le bon et je vais retrouver la trace assez rapidement.
La traversée de la Loire marque le retour des arbres et on commence la traversée de la Sologne. Au début la route me semble bien passante mais petit à petit cela va se calmer.
Côté jambes je n’arrive pas à embrayer alors que c’est tout plat et je me traine à 20km/h
J’arriverai quand même au prochain contrôle et je m’apprête à prendre le panneau en photo. Il y a du monde et une voix me demande si je veux qu’elle me prenne en photo devant le panneau. En fait c’est l’assistance du groupe de tout à l’heure qui est là. La dame va m’immortaliser devant le panneau.
Et comme elles ont pitié de me voir seul dans la nuit elles vont me proposer de la soupe.
YOUPIIIII
Je ne refuse pas la proposition et j’avale le bol de soupe. Lorsque j’arriverai sur la fin du bol le groupe va arriver. Ils n’étaient pas si loin derrière mais je ne les ai jamais vu.
Je repars encore en éclaireur.
Encore quelques kms en forêt et je vais retraverser la Loire à Jargeau au petit matin.
Cette étape est plus courte mais je vais être pressé d’arriver à Bazoches.
Je n’arrive toujours pas à embrayer malgré le profil accidenté et je suis raplapla. Là je sais qu’il me faudrait un café pour bien me réveiller et je vais compter les kms.
Les vélos couchés qui étaient devant vont me rattraper vers cet endroit.
Les maisons qui se profilent sentent bon l’odeur du café qui m’y attend.
Pointage à la boulangerie ou je commande un croissant puis je bouge de 100m pour aller au café ou je m’assois au bar.
Mes assistantes de tout à l’heure sont attablées en attendant leurs équipiers.
Je prendrai un premier café puis un second car j’ai pas pensé à en prendre un grand du premier coup.
Lorsque je vais avoir fini c’est la foule avec le groupe de Gournay qui arrive avec un autre groupe.
Je repars en éclaireur, je ne sais pas si l’ai déjà dit.
Un peu plus loin l’autre groupe, de St remy il me semble, va me passer mais ils sont un poil trop rapide. En effet côté forme c’est toujours le calme plat. Malgré le café je suis toujours dans le colletard. Je n’ai pas sommeil au point de vouloir m’arrêter dormir mais encéphalogramme tout plat et quasiment planté sur la route. Pourtant comme prévu le vent est assez fort et derrière mois mais je plafonne toujours aux alentours des 22km/h.
On arrive à Angerville et on arrive sur une belle portion déjà relatée dans de précédent cr.
Première photo pour noter le kilométrage.
Ensuite je change l’affichage du compteur car je ne veux plus savoir ou j’en suis.
Ca commence comme cela par une grande ligne droite
Un peu plus loin c’est comme ca
Ensuite comme cela
Là je paysage change car je regarde sur la droite.
C’est fini et je peux désormais remettre le compteur.
Au contrôle je retrouve le groupe de St Remy et je commande une menthe.
Le serveur est un peu spécial.
Je ne m’attarde pas trop et je repars pour la dernière étape qui va coïncider avec le retour de la partie montagneuse.
Et avec le retour de la montagne je vais enfin me réveiller. La première côte va être un peu dure, mais plus pentue que les autres, mais ensuite je vais monter de mieux en mieux.
Du coup on va pas arrêter de se doubler avec le groupe de St remy. Je monte mieux mais ils vont plus vite sur le plat.
Finalement on va tous se regrouper ainsi que le groupe de Gournay au dernier feu rouge avant l’arrivée que je vais atteindre 19h30 après en être parti.
Donc 1 h de moins par rapport à la semaine dernière sur un parcours a priori plus facile comme quoi faut pas trop se fier au papier.
Bon j’ai quand même gagné 30min par rapport à 2011 mais l’essentiel est d’être arrivé.
Bière et sandwich pour récupérer mais je ne vais pas trop m’attarder à l’insu de mon plein gré. En effet la pluie est arrivée avec nous et je vais devoir repartir avant qu’elle ne soit trop méchante car j’ai encore 7km de montée pour retourner à la maison.
Bilan
Télémétrie
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