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Le blog de Bruno

PBP De Brest à Fougeres

26 Août 2015 , Rédigé par Bruno Publié dans #saison 2015

Bonjour il est 5 heures.

Hein. Mais on avait dit 5h30.

Oh pardon.

Je tenterai bien de me rendormir mais finalement 10min plus tard je serai debout.

Décidemment j'ai toujours du mal à faire la grasse matinée à Brest car la dernière fois je m'étais empeché de dormir en ronflant trop fort :)

J'averti les bénévoles de service de la libération de la chambre en les remerciant et je me retrouve dehors un peu gelé au réveil et la tête dans le pâté.

Direction le restau pour manger un peu.

Les plat de pates de me dit rien à cette heure mais les baguettes confiture non plus. J'obpterai quand même pour la version petit dej avec un café et un bol de soupe. Difficile de se frayer une place. Il y en a pourtant au milieu mais il faut réveiller les dormeurs attablés.

Je me réveille tranquillou en buvant mes breuvages et en mangeant ce que je trouve sur mon plateau.

Mes voisins n'ont pas de problème de menu à cette heure :)

Au passage le sachet en plastique sur mon plateau était initialement rempli d'une crêpe :)

Il y avait même 2 sachets de ce type, un à la confiture et un au chocolat.

Je retrouve mon vélo où je l'avais laiséé et c'est reparti direction la maison. Faudra pas que j'oublie de m'arrêter à St quentin pour récupérer la voiture au passage sinon j'en serai quitte pour 2* 20km supplémentaires.

J'ai le temps d'y penser car je compte couper le retour en 2 en faisant étape si possible à Fougeres à mi parcours comme en 2011.

Dès les premiers km je sens que le sommeil a été bénéfique car j'ai de super jambes ce matin. J'avale les bosses facilement et au bout d'un moment en retrouvant une connexion du cerveau je me dit qu'il faudrait peut être que je me calme un peu car on est à peine à mi parcours. Du coup je lève un peu le pied pour pouvoir rouler globalement plus vite.

Le jour se levant et ayant retrouvé les participants en phase allé les premiers clichés de la journée vont apparaitre.

J'essaye de voir si je ne peux pas repérer Brigitte ou Sev mais je ne verrai rien. A un moment j'ai peut être cru voir brigitte mais je n'étais pas sur. C'est que je vais avoir le soleil levant dans les yeux donc pas facile non plus.

J'apprendrai par cricri qui était encore dans les parages que les 2 miss se sont retouvées la veille vers carhaix. Je ne savais pas qu'elles se connaissaient et à mon avis cela a du papoter un max :)

Petit arrêt exprès à Sizun pour une photo

Cette fois je ne m'arrête pas à la boulangerie où la dernière fois j'avais eu 2 énormes pains aux raisins et un café offert le tout pour environ 1 euros si je me rapelle bien.

Dans Sizun je vois Florian arrêté sur le côté et le lui dit bonjour en passant. Il devrait me rattraper assez rapidement. Je m'arrêterai un peu plus loin pour éteindre les lumières et je verrai le deuxième maillot de l'ASTCAF avec Alain qui changera ses verres.

Cette fois je vais vraiment pouvoir profiter de la montée du roc Trevezel en y voyant tout.

Au sommet c'est splendide avec la vue dégagée.

Le plus dur de l'étape est fait car mainteant c'est globalement descendant. Dans la montée j'ai vu passer Alain mais pas Florian.

Un peu plus tard il faudra rallumer les lumières car le brouillard est présent.

L'arrivée sur Caraix est un peu pénible pour moi avec un léger coup de moins bien. Et j'avais repéré à l'aller que les derniers kms seraient en montée.

A un moment on m'interpelle.

Tiens je connais cette tête là

En fait c'est cette tête que j'ai vu en premier.

Je ne sais pas qui est la plus feignasse de nous deux mais il a du faire un gros dodo s'il est arrivé 2 heures avant moi à Brest et qu'on arrive ensemble ici :) Mais cela a du lui profiter car il a l'oeil vif.

On arrive ensemble au contrôle et Florian suivra 1 minute après donc je fais les présentations aux gars portant le même maillot. Je n'ai pas compris comment Florian n'arrivait que maintenant ayant vu Alain me doubler bien avant.

Je les grille au pointage et je les retrouverai plus tard à table car j'ai pris du retard en attendant aux toilettes un peu sous dimensionnées pour le nombre de participants.

En mangeant je prend connaissance des SMS et j'ai les premières nouvelles de Cricri qui vient d'arriver à Brest donc je lui répond. Je ne savais pas où il était sur tout l'aller car il faisait le mort.

Cricri repartira rapidement après avoir bu sa bière et le groupe se sépare. Je ne les verrais plus.

C'est reparti sous une tempête de ciel bleu

A Mael carhaix contrôle secret que j'avais repéré à l'aller. Sur le coup je croyais que c'était le contrôle de Carhaix mais comme on ne s'est pas arrêté je e suis douté que c'était plus loin.

Pointage rapide et je repars. Je verrai un gars avec une crêpe. Je m'en doutais un peu mais comme j'ai mangé 10km avant je vais rester sérieux.

Un peu plus loin je vais rattraper Pascal un grand gars de Flins que j'avais vu au contrôle.

Lors du premier 400 de Flins en 2012 il était dans notre groupe de bras cassés et il en avait un peu bavé. Il avait juré que c'était sa limite maxi et que PBP ne serait pas pour lui. On avait tous du lui dire qu'on en reparlerai plus tard et qu'il serait surement au départ :)

On passera ensemble au contrôle de St meen le grand mais ce n'est pas un contrôle secret au retour donc je ne m'arrête pas en laissant surement une autre crêpe sur le bord de la route.

Le paysage est toujours aussi pénible à regarder

Je croyais que je n'avais plus de photos de Cricri mais il a changé de tenue

J'arrive à Loudeac à 15h01 (15h22en 2011)

Vu la température je vais changer de boisson

Je mange à la même vitesse que d'habitude mais je ne vais pas repartir de suite.

Je vais faire une petite sieste à l'ombre sur la pelouse. Je ne sais plus si cela sera 30min ou 1 h.

Derniers souvenirs locaux

C'est reparti.

Au passage à La cheze  il y a de la musique bretonne mais je n'ai pas envie de m'arrêter pour les photos.

Bien que je sois dans une zone que le vélo ne connait pas sur le retour j'ai quelques repères en me rappelant de l'aller. C'est une des grandes différences entre cette feignasse et moi car moi j'ai un cerveau :)

Du coup je sais que la première partie de l'étape est un peu vallonée puis roulante avant le final sur Becherel.

Vers la fin des premières bosses après en avoir franchi une nième un randonneur me passe en faiant remarquer que celle ci était toute en ligne droite. Je confirme en disant qu'on aura surement des virages un peu plus tard.

Quelques secondes après on m'interpelle de nouveau.

Cette fois c'est Phil35, le concepteur du maillot à la grenouille de LEL, sur son vélo couché.

Le voici

J'ai bien fait de regarder la photo car il n'était pas tout à fait cadré donc je recommence.

m'enfin !

Va falloir que je l'attache quelque part car il n'arrête pas de bouger.

Cette fois j'ai à peu près tout  :)

En plus le bougre s'est permis de faire des remarques sur la qualité de mon cadrage cette semaine sur le forum :)

On va discuter un peu quelques kms. En fait il roule avec le cyclo m'ayant doublé jsute avant qui est "Roule toujours" un autre ruban blanc.

On va l'appeler pour qu'il ralentisse et faire les présentations et j'ai du mal juger nos vitesses respectives ou alors quelqu'un m'a trafiqué mon appareil.

Dans cette zone là on croisera encore quelques participants sur la phase aller !!!!

Je les laisserai un peu plus loin pour m'arrêter à un stand d'un habitant. Ils n'ont pas de crêpes mais je me contenterai d'autres victuailles et de boire dans un verre car j'en ai marre de boire dans le bidon.

La concurrence est dure avec tous ces stands sur le bord de la route et certains doivent utiliser des  outils marketing malgré la récente interdiction des panneaux publicitaires sauvages.

La fin de journée approche et le climat est toujours aussi pénible.

Le dernier objectif du jour s'annonce au loin

Pour ceux qui ont pas vu cela se rapproche

YAPUKA redescendre sur Tinteniac

Je pointerai à 20h52 contre 20h43 en 2011 et une sieste en cours de route.

Par contre je vais m'arrêter ici car j'en ai marre pour aujourd'hui et je n'ai pas envie de pousser jusquà Fougeres. Je préfère dormir ici donc direction le dortoir sans passer par la case repas ni bière.

Les bénévoles de service sont hyper sympa et comme ce n'est pas encore l'heure de pointe c'est tranquille. On me propose de rentrer le vélo à l'intérieur. Après un premiers refus et une nouvelle demande insistance j'ai cédé et je suis allé cherché mon vélo. L'hotesse de service, c'est ainsi qu'on ma présenté le jeune homme et ses accolytes, était même près à aller chercher mon vélo sur le parking.

Une bonne douche bien chaude où je vais pourtant claquer des dents pendant un bon moment, un tirage de portrait et dodo

Je m'accorde une nuit de 4 heures ayant le temps et voulant récupérer. Je vais donc déjà prendre du retard sur 2011 quand j'avais dormi 3h à Fougeres mais ca je m'en fous complètement. Je sens qu'il me faut bien 4 h pour repartir frais et dispo.

Cette fois j'ai entendu quelques ronflements malgré les boules quies et pourtant Cricri  dort 60km plus loin le bougre :)

Levé comme prévu à 1h30 puis passage par la case restau pour repartir un peu après 2h.

L'étape sera courte avec 55 à 60km et globalement plate. La forme est moyenne mais tout le monde roule globalement à la même vitesse. J'ai repéré un gars parti un peu plus vite après un moment puis plafonnant avant de rester tjrs 100m derrière. A un moment il est venu tenter une discussion mais je comprenais rien à son anglais. On a juste eu le temps de se dire que je venais des environs de Paris, et donc que je rentrai à la maison, et qu'il venait de Serbie. Il n'a pas insisté et s'est remis derrière à un endroit ne me convenant pas forcémment puis il accrochera d'un seul coup un groupe de rapides.

J'arriverai à Fougeres pour pointer à 5h06 (0h22 en 2011).

Pas la super forme donc une fois la carte tamponée je vais m'affaler sur un tapis.

C'est peut être bien moi à peu près au centre de la photo prise par Jean Louis au contrôle

Je ne sais plus si j'ai dormi une heure ou 1h30 mais j'emerge un peu plus tard et je vais au bar pour un café et un verre de jus d'orange que je doublerai.

Je suis attablé à moitié dans le pâté en regardant une équipe d'assistance assister son randonneur. Le pauvre va passer un interrogatoire qui me semble bien fatiguant. Au moins il ne s'endort pas.

Pour moi le moral n'est pas au top à cet instant et quelques minutes plus tard ayant vu l'assistance remballer je me lève et je vais me renseigner auprès des bénévoles du contrôle.

Est ce qu'il y a un moyen de prendre un train ici pour rentrer sur St Quentin?

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B
C'est pas parce que je prends le train quand le mistral souffle 3 jours de suite à 100 km/h en hiver que tu dois chercher un train sur PBP ;-) ? <br /> D'autant que là, ce serait succomber à un banal coup de blues de l'aube. Quand on est dans le paté au réveil, ce n'est pas le moment de changer de moyen de transport. Toujours monter sur le vélo et ensuite, réfléchir. Le pédalage semble reconnecter les neurones (et d'une certaine manière, c'est probablement vrai, car l'activité modifie la chimie interne) !
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B
Si tu t’étais un peu entrainé dans le vent au lieu d'aller te planquer en montagne tu serai arrivé à Brest avant moi :)
S
Non mais dis donc, c'est interdit de prendre le train. Notes bien sans en arriver là, j'ai eu de sacrés coup de blues par moment... Sauf quand je papotais avec Brigitte lol
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B
Comment ça c'est interdit. Pourtant Brigitte rentre en train chaque fois qu'elle a trop de vent :)
C
t'es fou ???? Prendre un train, t'as vu où t'es... Et puis la feignasse doit rentrer par ses propres moyens à Paris... Non mais...<br /> Trèves de plaisanteries, assez spectaculaire ta chute de forme... Quoi que je te sentais un peu moyen déjà à Carhaix...<br /> Ne nous fait pas languir, envoie la suite histoire de savoir si tu vas au bout ou pas
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B
Jusqu'à Tinteniac la forme est toujours là et je suis quasiment dans les temps de 2011 si on retire la sieste.